Biographie

Lise Martin est une jeune auteur-compositeur-interprète, accompagnée de  talentueux musiciens.

     Dans un style folk « à la française », la voix vibrante et singulière de la chanteuse, soutenue par la puissance et la subtilité des instruments à cordes (guitare, violon, violoncelle) et de la percussion, porte des textes particulièrement profonds et poétiques.

    Lauréate de la Finale Nationale de la Chanson Francophone 2011 organisée par la CSO, elle fut sélectionnée au Grand Zebrock 2012, puis reçut ex-æquo le Prix spécial du Jury du Tremplin Chanson Reims-Oreille 2013. En juin, elle s’est vu remettre le 1er prix de la catégorie Auteur-Compositeur-Interprète du concours Love Music 2013, et elle vient de remporter, lors de la 19e édition du Tremplin Vive la reprise, le Grand Prix du Centre de la Chanson, le Prix du Public, ainsi que les prix Ecoutez-voir (Belgique) et Chanson de Parole (Barjac).

Elle est née en 1984 du côté de Moulin, a suivi un stage de théâtre en Bielorussie  pays de sa mère et écrit des poèmes depuis son plus jeune âge.

Entre démarche trad’ et chanson d’auteur précisément, d’un genre qu’on ne fait plus vraiment. Ni ringard ni moderne : un peu hors du temps, hors des chants courants, hors champ. Et follement séduisant…

Premier vrai album (après un demi de sept titres, Gare des silences, il y a quatre ans) et d’emblée coup double, on ne mégote pas : depuis dix ans qu’elle écrit et compose, la dame avait fait profusion de chansons. Vingt-quatre titres pour deux disques en un seul (Déments songes et Par don, titres énigmatiques qui résonnent comme le début d’un utile trousseau de clefs pour entrer dans le monde de la jeune dame) : que du convaincant. Une succession de petites historiettes d’amour et d’états d’âmes, me direz-vous, et vous aurez raison. Sauf que c’est bien troussé, que la plume est habile, sage et coquine, qui souvent va au delà des sentiments et des regrets, explorant le dedans, les dessous : « Dois-je écouter mon coeur et son battement ivre / Si je ne veux pas faire d’erreurs sur la conduite à suivre ? » Sauf que l’interprétation est tout sauf mièvre et caresse les mots, les flatte, les souligne, les surligne, en fait des pleins et des déliés, fine calligraphie sur une partition magnifiée par une intelligente orchestration faite tant de violon que de violoncelle, d’accordéon et de saxo, de piano, de guitares et de banjo…

Si un label d’importance signe un jour prochain Lise Martin (on lui souhaite), que jamais elle n’abdique ce qu’elle est pour se fondre dans le tout-venant, dans un format préconçu, un moule qui la ruinerait. Car tout est bon chez elle, y’a rien à changer.